Concert

Laurence Equilbey dirige Orphée et Eurydice de Gluck — Avec Franco Fagioli, Malin Hartelius et Emmanuelle de Negri

Chœur accentus et Insula Orchestra

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Casting

Franco Fagioli — Orphée

Malin Hartelius — Eurydice

Emmanuelle de Negri — Amore

accentus

Insula orchestra

Laurence Equilbey — Direction musicale

Programme

Découvrez Orphée et Eurydice de Gluck, interprété au Théâtre de Poissy par le chœur accentus et l'Insula Orchestra sous la direction de Laurence Equilbey, rejoints par Franco Fagioli, Malin Hartelius et Emmanuelle de Negri.

Issue de la mythologie grecque puis de la littérature latine (L'Énéide), la légende d'Orphée et Eurydice fait partie de ces histoires incroyablement belles et douloureuses, maintes fois reprises à travers l'histoire de la musique. De Monteverdi à Offenbach, en passant par Gluck et Berlioz, le mythe traverse les adaptations et émeut toujours. C'est la version originale de Vienne, composée en 1762 par Christoph Willibald Gluck, que Laurence Equilbey a choisi d'interpréter pour cette représentation concertante, accompagnée d'un très beau casting. Pour le rôle d'Orphée qui à l'origine requiert une voix de contralto castrat, on retrouvera l'un des meilleurs contre-ténors actuels, Franco Fagioli, dont la voix virtuose couvre trois octaves. La soprano suédoise Malin Hartelius incarnera Eurydice. Ils sont accompagnés par Emmanuelle de Negri pour interpréter l'Amour (Amore).

Orphée pleure son épouse Eurydice, qui vient de mourir. Les dieux émus envoient l'Amour lui proposer de descendre aux Enfers pour ramener Eurydice, à la condition qu'il ne croise pas le regard de son épouse en remontant des Enfers. En voulant franchir le fleuve Cocyte, Orphée, qui a reçu d'Apollon le don de la musique et de la poésie, parvient de son chant à convaincre les esprits de le laisser passer. Guidé par les Ombres heureuses, Orphée retrouve sa bien-aimée ; ensemble ils parcourent le chemin pour retourner sur terre. Alors qu'Orphée lutte contre l'envie de la regarder, Eurydice s'arrête, anxieuse, ne comprenant pas qu'Orphée ne la contemple plus. Ne pouvant résister, Orphée se tourne pour embrasser son épouse qui, dans un ultime souffle, est rappelée à la mort. Dans le très célèbre « J'ai perdu mon Eurydice », Orphée s'apprête de désespoir à mettre fin à ses jours mais l'Amour resurgit pour l'en empêcher et réunir bientôt pour l'éternité les deux amants.

À travers son Orphée et Eurydice qu'il compose en 1762, Gluck sublime cette tragédie avec une œuvre éclatante, à la frontière entre les styles baroque et classique, selon le genre de l'azione teatrale per musica, populaire à la fin du 18e siècle.

« L'impression que j'ai reçue de la musique d'Orphée a été si profonde, si sensible, si absorbante, si déchirante qu'il m'était impossible de parler de ce que je ressentais. »
— (Julie de Lespinasse, épistolière française, 1732-1776)

Photo : Laurence Equilbey © Julien Mignot

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