Casting
Frida Bauer
Berlin Radio Orchestra
Orchestre philharmonique de Moscou
Hermann Abendroth
Programme
L’immense réalisateur, violoniste et essayiste français Bruno Monsaingeon – dont vous pouvez découvrir l’œuvre documentaire sur medici.tv – revient avec admiration sur l'un des violonistes les plus marquants du XXe siècle, David Oïstrakh, grâce aux incroyables archives de la télévision soviétique, patiemment retrouvées et restaurées. La carrière du violoniste, né en 1908 à Odessa, est indissociable d’un contexte politique agité, marqué par la « Révolution d’octobre » : à l’instar des musiciens prodiges, ce n’est qu’à la veille de ses 30 ans, en remportant le Concours Eugène Ysaÿe à Bruxelles, qu’il atteindra une renommée internationale, devenant ainsi « un exemple de patience et d'opiniâtreté ».
A titre introductif, quelques minutes du finale du Concerto pour violon et orchestre op. 61 de Beethoven, captés lors d’un concert de 1952 avec l’Orchestre de la radio de Berlin dirigé par Hermann Abendroth, ouvrent ce premier chapitre documentaire. « Rassurez-vous », nous enjoint Bruno Monsaingeon, car ce sont des archives complètes qui succèdent à cet avant-goût : le Concerto de Brahms op. 77 est brillamment interprété par David Oïstrakh et l’Orchestre philharmonique de Moscou, sous la baguette de Gennadi Rozhdestvenski. C’est ensuite auprès de la pianiste Frida Bauer que vous découvrirez le violoniste dans la Valse-Caprice n° 6 de Schubert, réarrangée pour violon et piano par David Oïstrakh lui-même.