Concert

Yuja Wang et Charles Dutoit interprètent Enescu, Prokofiev, Mahler

Verbier Festival 2010

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C'est en réaction à l'excès de cartésianisme français qu'Enescu compose sa Rhapsodie n°1 à Paris en 1901, une œuvre attrayante par sa joie de vivre et célèbre surtout par l'imitation, dans sa dernière partie, du chant de l'alouette « ciocirlia », qui rappelle que les musiciens populaires roumains excellent dans la de reproduire les sons !

Créé le 7 août 1912 à Moscou par le compositeur lui-même, le Premier concerto pour piano de Prokofiev date de ses années d'apprentissage au conservatoire. D'un seul bloc, il débute comme un lever de soleil qui s'anime progressivement avec plusieurs épisodes martelant qui annoncent déjà toutes les grandes particularités rythmiques de ce compositeur puissant et énergique.

C'est après une introduction mystérieuse que résonnent aussi les « bruits de la nature » du premier mouvement de la Symphonie « Titan » de Mahler, œuvre autobiographique s'il en est, et pleine de passion (création à Leipzig en 1788). On peut y voir la réminiscence de ses amours avec la petite-fille de Weber ou la cantatrice Johanna Richter, ou la vie d'un héros exalté face à un monde pernicieux, d'après l'œuvre de Jean-Paul. Après le chant du coucou aux clarinettes, c'est un chant du Compagnon errant qui se fait entendre, puis dans le deuxième mouvement, un Ländler puissant et agité, et dans le troisième mouvement une marche funèbre célèbre, parodie inquiétante, ironique et tendre de Frère Jacques. Quant au Finale, franchement dramatique, il passe de l'ombre à la lumière victorieuse, au son de deux fanfares.

Yuja Wang apparaît grâce à l'aimable autorisation de Deutsche Grammophon GmbH

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