Yuja Wang a récemment fait toute la démonstration de son talent et de son charisme lors d’un marathon Rachmaninov à Carnegie Hall aux côtés du chef Yannick Nézet-Séguin et de l’Orchestre de Philadelphie, devant une salle comble. Au programme de cet événement exceptionnel commémorant les 150 ans de la naissance de Rachmaninov : les quatre concertos pour piano du maître russe et sa Rhapsodie sur un thème de Paganini, interprétés en une après-midi. La saison 2022/2023 a également vu la pianiste prendre part à la première mondiale du Concerto pour piano n° 3 de Magnus Lindberg avec l’Orchestre symphonique de San Francisco, avant de présenter l’œuvre en Amérique du Nord et en Europe au cours des mois qui ont suivi.
Yuja Wang est née dans une famille de musiciens à Pékin. Après avoir étudié le piano en Chine pendant son enfance, elle poursuit son apprentissage au Canada et au Curtis Institute of Music auprès de Gary Graffman. C’est en 2007 qu’elle se fait connaître, lorsqu’elle remplace Martha Argerich lors d’un concert avec l’Orchestre symphonique de Boston. Deux ans plus tard, elle signait un contrat exclusif avec le label Deutsche Grammophon. Depuis, elle s’est fait une place parmi les artistes les plus en vogue du monde grâce à des concerts et des disques acclamés par la critique. En 2017, elle a été nommée Artiste de l’année par le magazine Musical America et a reçu en 2021 un Opus Klassik Award pour son enregistrement de Must the Devil Have all the Good Tunes? de John Adams (dont elle avait également assuré la première mondiale) avec le Los Angeles Philharmonic dirigé par Gustavo Dudamel.
Cette saison, Yuja Wang se lance dans une tournée de récitals très attendue qui la mènera dans de prestigieuses institutions en Amérique du Nord, en Europe et en Asie, où elle éblouira de nouveau le public de son élégance, ses aptitudes techniques et son talent artistique exceptionnel dans un programme riche qui comprend des œuvres de Beethoven et Scriabine.
