Documentaire

Vladimir Ashkenazy, The Vital Juices Are Russian

Un film de Christopher Nupen

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« À ma connaissance, le meilleur documentaire brossant le portrait d'un musicien contemporain. » Ingmar Bergman, 1972

Le 8 juin 1968 Vladimir Ashkenazy, sa femme islandaise Thorunn et leurs deux enfants, emménagent dans leur nouvelle maison à Reykjavik. C'est un moment crucial de leurs vies. Après avoir quitté l'Union Soviétique en 1963, avec l'aide de Nikita Krouchtchev, la famille s'était d'abord établie à Londres. Mais la nécessité d'adaptation à la vie en Occident, combinée avec la pression d'une carrière de concertiste de niveau international avait été difficile ; c'est pourquoi ils avaient senti le besoin de plus d'espace et de calme, pour leur vie privée mais aussi pour leurs vies professionnelles.

Pendant son adolescence, Ashkenazy gagne plusieurs prix importants, dont le Deuxième Prix au Concours Chopin en 1955, le Premier Prix au Concours Reine Elisabeth à Bruxelles en 1956, ainsi que le Premier Prix ex-aequo au Concours Tchaïkovski à Moscou en 1962. Néanmoins, le sentiment que la Russie ne l'avait pas assez éduqué au grand répertoire occidental le gagne peu à peu. Des craintes bien plus liées à son sérieux qu'à un manque de connaissance ou de technique, mais qui le préoccupaient réellement. Elles sont le sujet de ce film, le portrait d'un pianiste russe (devenu un chef d'orchestre admiré), une personnalité aussi complexe que versatile, capable de s'adapter à beaucoup de changements. Christopher Nupen a filmé les premiers jours de son installation islandaise.

Le titre de ce documentaire vient d'une des déclarations faites par Ashkénazy à la caméra. Après être arrivé en Occident, la carrière d'Ashkenazy a décollé d'une manière troublante. Ce développement fulgurant s'est encore intensifié avec le succès international d'un autre film de Nupen, Double Concerto dans lequel Ashkenazy apparaît pour la première fois avec Daniel Barenboïm (ce film avait gagné les prix de Prague et de Monte Carlo, et avait été diffusé dans 18 pays dès l'année de sa sortie).

Mais le succès accroît la pression. Ce film témoigne d'un moment particulier de la vie d'Ashkénazy, qui avec sa famille fait face à un changement radical et potentiellement dramatique dans sa vie.

Le film contient également des scènes d'Ashkenazy avec Itzhak Perlman, Daniel Barenboïm, Edo de Waart et le Rotterdam Philharmonic Orchestra. Les musiques sont de Beethoven, Chopin, César Franck et Stravinski.

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