Le Quatuor Modigliani joue Schubert, Mendelssohn et Dvořák

Pour ce concert, le Quatuor Modigliani s’empare du thème éminemment romantique de la jeunesse, tantôt radieuse ou tourmentée, pleine de doutes ou triomphante. Pour Schubert, son Quartettatz témoigne d’une année sombre entre toutes. Alors âgé de vingt-trois ans et malgré des centaines d’œuvres derrière lui, il traverse une crise profonde et semble avoir perdu de cette insouciance et facilité à écrire qui le caractérisaient. Aucune œuvre commencée en cette année 1820 ne sera achevée. Au contraire, Mendelssohn, du haut de ses dix-huit ans, affirme tout son talent de compositeur dans son magnifique Quatuor en la mineur, op. 13. Quant à Dvořák, c’est lors d’un séjour aux États-Unis à cinquante ans passés qu’il retrouve une nouvelle jeunesse et renoue avec ses racines bohèmes. Il écrit alors sa partition de chambre la plus célèbre et qui vient compléter ce triptyque romantique, le Quatuor « américain ».

« Le Quatuor Modigliani fait partie à l'évidence de la cour des grands. » – Le Monde. Un an seulement après leur formation en 2003, les Modigliani s'étaient révélés à l’attention internationale en remportant successivement trois Premiers Prix aux Concours Internationaux d'Eindhoven (2004), Vittorio Rimbotti de Florence (2005) et aux prestigieuses Young Concert Artists Auditions de New York (2006). Le Quatuor Modigliani est aujourd’hui l’un des quatuors les plus demandés au monde, invité dans les plus grandes salles. Depuis décembre 2016, Amaury Coeytaux a rejoint le quatuor en tant que premier violon.

Photo : Modigliani Quartet © Marie Staggat