Découvrez la Symphonie n° 7 de Mahler, chef-d’œuvre charnière entre romantisme tardif et modernité du 20e siècle. Composée entre 1904 et 1905, cette œuvre, surnommée « Chant de la nuit », explore une progression fascinante de l’ombre vers la lumière grâce à une orchestration novatrice. Longtemps jugée énigmatique, elle s’impose aujourd’hui comme l’une des symphonies les plus inventives du répertoire. Sur cette page, vous en retrouverez toutes les interprétations disponibles sur medici.tv, dirigées par des chefs de renom tels que Claudio Abbado et Rafael Payare, qui révèlent toute la puissance expressive de cette partition visionnaire.

Entre nuit et lumière : Mahler au seuil de la modernité

Composée entre 1904 et 1905 et créée le 19 septembre 1908 à Prague sous la direction du compositeur, la Symphonie n° 7 en mi mineur, parfois surnommée « Chant de la nuit » (Lied der Nacht), occupe une place singulière dans l’œuvre de Gustav Mahler. Elle s’inscrit entre la Sixième, tragique et tourmentée, et la Huitième (la fameuse Symphonie « des Mille »), grandiose et mystique, marquant une période de transition où Mahler explore des sonorités nouvelles et une orchestration toujours plus raffinée. À cette époque, le compositeur, alors directeur de l’Opéra de Vienne, partage son temps entre ses obligations et ses séjours d’été au bord du Wörthersee, lieu de retraite et de création. Si la Sixième se refermait sur la fatalité, la Symphonie n° 7 laisse poindre une lumière apaisée : une marche vers la clarté, vers la réconciliation. Longtemps jugée énigmatique, cette symphonie est aujourd’hui reconnue comme l’une des plus inventives du répertoire, véritable pont entre le romantisme tardif et la modernité du 20e siècle.

Cinq mouvements pour une traversée de la nuit

La Symphonie n° 7 déploie une architecture inhabituelle en cinq mouvements, caractérisée par une progression de la nuit vers la lumière. Le premier, Langsam – Allegro risoluto ma non troppo, s’ouvre sur l’appel grave du cor ténor, instrument rare dont la sonorité voilée annonce les contrastes à venir. Le thème héroïque s’y déploie avec une énergie presque visionnaire. Viennent ensuite deux Nachtmusiken (« musiques de nuit ») encadrant un Scherzo central, qualifié de Schattenhaft (« fantomatique »). La première Nachtmusik, d’atmosphère mystérieuse, évoque une marche nocturne ponctuée d’échos lointains de cors et de cloches. Le Scherzo, dansant et inquiétant, semble une valse d’ombres, tandis que la seconde Nachtmusik, plus douce, s’éclaire d’une guitare et d’une mandoline, touches de tendresse et d’ironie à la fois. Le Rondo-Finale, éclatant et ensoleillé, en ut majeur, conclut la symphonie dans un esprit carnavalesque : après les visions nocturnes, la lumière triomphe enfin, non sans une pointe d’ambiguïté propre à Mahler.

La Symphonie n° 7 de Mahler sur medici.tv

Sur medici.tv, cette page réunit plusieurs interprétations majeures de la Symphonie n° 7 en mi mineur. Vous pourrez y découvrir notamment la lecture d’une intensité lumineuse de Claudio Abbado à la tête de l’Orchestre du Festival de Lucerne, captée lors d’un concert devenu légendaire, ainsi qu’une version plus récente et ardente dirigée par Rafael Payare avec l’Orchestre symphonique de Montréal. Chacune révèle à sa manière la richesse orchestrale et la puissance expressive de ce « Chant de la nuit », œuvre-charnière où Mahler transforme la nuit en un éclat de jour.

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