Documentaire

We Want The Light

Un film de Christopher Nupen

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Casting

Vladimir Ashkenazy

Jacqueline du Pré

Mile Kosi

Raphael Sommer

Daniel Barenboim — Chef d'orchestre

Daniel Adni

Robert Shaw

Gürzenich Orchestra

Cologne Opera Chorus

The Cologne Cathedral Children's Choir

Vladimir Ashkenazy — Chef d'orchestre

Orchestre philharmonique d'Israël

Daniel Barenboim — Chef d'orchestre

Programme

Une enquête sur la relation prodigue mais complexe des Juifs avec la musique allemande.

Ce film tire son nom d'un poème écrit par une jeune fille juive de douze ans, Eva Pickova, internée dans le camp de Theresienstadt pendant la Deuxième Guerre mondiale.

« ... Même dans des temps horribles, très difficiles, la musique m'a rendue heureuse. »
Alice Sommer Herz.

We Want The Light aborde de nombreux sujets, parmi lesquels ceux de la liberté et de la captivité, de l'émancipation, de l'acculturation et de l'assimilation ; c'est un film qui parle des rôles joués par Moïse et Felix Mendelssohn dans les rêves d'intégration prodigue et non problématique de la communauté juive dans la société allemande après sa libération des ghettos ; un film à propos de Wagner et de son essai férocement anti-sémite, Du Judaïsme en musique, et de son influence sur l'idéologie du Troisième Reich. Mais avant tout, c'est un film qui raconte combien la musique peut représenter pour un être humain, en dépit des circonstances.

Ce programme s'achève sur les témoignages éclairants et émouvants de trois rescapés des camps de concentration, notamment ceux d'Alice Sommer Herz. Née en 1903, pianiste se rappelle avoir joué plus de cent concerts dans le camp de Theresienstadt durant sa réclusion. Beaucoup la trouvent profondément inspirée et inspirante, non seulement parce qu'elle a survécu de manière incroyablement forte à tous les drames qu'a dû endurer son existence, mais aussi et surtout à cause de son sens de la dignité, de l'humilité et du courage face aux souffrances qui touchent les peuples.

De manière stupéfiante, ce n'est pas la souffrance et la tragédie qui ressortent de ses témoignages, mais bien plutôt la profondeur de ses réflexions, et sa sensibilité, sa compréhension de l'âme humaine, sa foi dans la musique et sa sagesse sans égal. Alice Sommer Herz n'a jamais haï et ne haïra jamais, et elle le dit. Optimiste de nature, elle demeure persuadée du fait que la mort de sa sœur jumelle à l'âge de soixante-dix ans est due au pessimiste chagrin de cette dernière. Optimiste, oui, excepté en une chose : « Les gens n'apprennent pas », assure-t-elle. « Il n'apprennent rien. »

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