Tugan Sokhiev dirige la Symphonie n°2 de Mahler : « Résurrection »

La légende raconte que l'idée de la composition de cette œuvre naquit dans l'esprit de Mahler alors qu'il assistait aux funérailles de Hans von Bülow, une des personnalités majeures du paysage musical du 19e siècle. Quoi qu'il en soit, la Symphonie n°2, écrite pour deux solistes, chœur et orchestre, est une œuvre tout à fait nouvelle au moment où Mahler la dirige pour la toute première fois le 4 mars 1895. Comme c'est bien souvent le cas pour les œuvres visionnaires, celle-ci est mal accueillie par la critique. Pourtant, la Deuxième constitue déjà une sorte de manifeste du style mahlérien, voué à durer.

Pour le dernier mouvement, véritable déclamation de la vie éternelle, c'est le chœur Orféon Donostiarra de San Sebastián qui a été choisi. Reconnu comme l'un des meilleurs chœurs européens actuels (vous avez pu l'entendre récemment dans le Requiem de Fauré dirigé à Lyon par Josep Pons, et retransmis en direct sur medici.tv), l'ensemble vocal est depuis de longues années lié à l'Orchestre du Capitole avec lequel il a tissé des liens professionnels et amicaux. Étoile montante venue tout droit du Théâtre Mariinsky où elle est soliste, auréolée de succès par les nombreux prix qui lui ont été décernés, connue du public toulousain pour avoir triomphé dans le rôle de Lisa (Les Fiançailles au couvent de Prokofiev) au Théâtre du Capitole il y a maintenant un an, Anastasia Kalagina retrouve Tugan Sokhiev dans ce même cinquième mouvement, qui la fait dialoguer avec le chœur dans un hymne de la résurrection.

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