Leonard Slatkin dirige Mazzoli, MacDowell et Tchaïkovski – Avec Andre Watts

Ce concert est la quatrième collaboration de medici.tv avec le Detroit Symphony Orchestra, dirigé par son directeur musical Leonard Slatkin. Le pianiste André Watts est mis à l'honneur : il est le premier artiste classique à avoir fait ses débuts à la télévision, où il a fait de fréquentes apparitions sur les chaînes américaines. Avec une discographie étendue à son actif, jouant sur des prestigieuses scènes, il figure parmi les musiciens les plus demandés de notre époque.

C'est ce 31 mai 213, à l'Orchestra Hall, que sera joué la première de River Rouge Transfiguration de Missy Mazzoli, qualifiée comme « une des plus constamment inventive et surprenante compositrice actuellement en place à New-York » (New York Times) et faisant partie de la « nouvelle vague des jeunes compositeurs follement intelligent » (sequenza21.com). Le Concerto pour piano n° 2 de Edward Macdowell continuera le concert, et donnera ainsi à entendre une des pièces les plus connues de ce compositeur américain de la fin du XIXème siècle, qui s'inscrit dans la veine des pianistes-compositeurs romantiques, comme Rachmaninov après lui.

La Symphonie n°4 de Tchaïkovski viendra clore le concert. Cette pièce pleine d'émotions diffuses a été écrite en 1877, à un tournant de la vie du compositeur : en proie à un mariage désastreux avec Antonina Milioukova, ancienne élève du conservatoire, il est alors en plein dans les débuts prometteurs de sa riche relation épistolaire avec Nadezhda von Meck. Lorsque sa bienfaitrice, Madame von Meck, le questionna sur le contenu de cette œuvre, il lui répondit la chose suivante : « « C'est une question à laquelle il est difficile de répondre. Comment résumer les émotions diffuses que l'on ressent en composant une œuvre instrumentale dépourvue de sujet précis ? Il s'agit d'un processus purement lyrique, d'une confession en musique longuement mûrie qui, par sa nature même, finit par prendre forme sonore, exactement, comme un poète s'exprime à travers ses vers. La seule différence est que la musique dispose de ressources incomparablement plus puissantes et d'un langage plus subtil qui lui permettent de traduire une infinie variété d'émotions. »

Le Detroit Symphony Orchestra et Leonard Slatkin ont enregistré plusieurs disques ensemble, parus chez Naxos.

© Photo : Steve J. Sherman

The Detroit Symphony Orchestra's Live from Orchestra Hall webcast series is presented by the Ford Motor Company Fund and made possible by generous support from the John S. and James L. Knight Foundation.