Concert

Jean-Frédéric Neuburger et Bertrand Chamayou jouent Debussy, Stravinsky, Neuburger et Bartók

Avec Emmanuel Curt et Daniel Ciampolini. Jean-Frédéric Neuburger & Friends

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Ce concert est présenté par

Casting

Jean-Frédéric Neuburger — Pianiste

Bertrand Chamayou — Pianiste

Emmanuel Curt — Percussioniste

Daniel Ciampolini — Percussioniste

Programme

Les pianistes Jean-Frédéric Neuburger et Bertrand Chamayou en quatuor avec les percussionistes Emmanuel Curt et Daniel Ciampolini, en direct de l'auditorium du Louvre.

Après Jordi Savall, Shlomo Mintz, Boris Berezovsky et Viktoria Mullova, le Louvre fait cette saison encore le pari de la jeunesse et de l'audace en invitant Jean-Frédéric Neuburger et ses amis en ouverture de l'année 2014. Pianiste, organiste, compositeur, professeur, à vingt-huit ans à peine, cet esprit curieux avec du talent à revendre, il a fait ses débuts à l'auditorium en 2005. Passionné par les musiques grégorienne, romantique et spectrale, invité régulier des scènes et des orchestres les plus prestigieux, il suit un parcours qui n'est pas sans évoquer celui d'un certain… Olivier Messiaen, grande référence de l'artiste lui-même.

Rien d'étonnant donc qu'il compte parmi ses amis Bertrand Chamayou, qui le rejoint pour notre plus grand plaisir dans Debussy et Stravinsky . En deuxième partie, le compositeur et pianiste Neuburger se mesure à rien de moins que… Bartók et propose avant la célèbre Sonate pour deux pianos et percussions sa Sinfonia pour deux pianos et percussions en compagnie de deux complices de toujours, les percussionistes Emmanuel Curt et Daniel Ciampolini. Un concert à suivre en direct sur medici.tv !

© Photo : Louvre

Musée du Louvre : Jean-Luc Martinez, président directeur ; Monique Devaux, directrice artistique des concerts.

Jean-Frédéric Neuburger à propos de sa Sinfonia :

« Écrite entre décembre 2009 et mars 2010, commande du festival de la Roque d'Anthéron 2010, Sinfonia est le résultat d'un travail sur la grande forme qui me tenait alors très à cœur et que j'ai depuis développé, notamment dans ma Sonate pour violoncelle solo (2013).

« Basée quasi exclusivement sur un motif de trois notes (que l'on entend dès le début de la partition à l'extrême-aigu du piano), sorte de « Mantra » aux dérivés harmoniques et rythmiques multiples, cette pièce est interrompue trois fois par des interventions solistes : d'abord celle des claviers à percussions (xylophone et glockenspiel), puis celle des percussions à peaux, enfin celle des deux pianos bientôt rejoints par les percussions de métal. Sans adopter de langage musical différent du reste de la composition, ces grands passages sont inspirés de ma passion pour le jazz. Ils illustrent l'une de mes priorités nécessaires pour construire une œuvre de durée importante : celle de créer chez l'auditeur la recherche du sentiment d'attente.

« Avec une écriture par larges blocs de sons et une vaste amplitude sonore, cette pièce, est idéalement conçue pour le plein air. Elle s'apparente plus à une musique d'ensemble dans laquelle chaque instrument jouerait un rôle indépendant et caractérisé pour s'inscrire dans la mémoire de l'auditeur, qu'à de la musique de chambre avec un véritable échange, dialogue, et métamorphose réciproque du discours de chaque instrument.

« La vision d'un vaste vitrail sonore aveuglant, où apparaitraient simultanément ou consécutivement toutes sortes de sentiments humains est à l'origine de mon geste compositionnel pour cette pièce. »

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