Concert

Elisabeth Schwarzkopf chante Richard Strauss, Le Chevalier à la rose

London Philharmonia Orchestra, Charles Mackerras

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Casting

Dame Elisabeth Schwarzkopf — Soprano

Gerald Moore — Pianiste

Orchestre philharmonique de Londres

Charles Mackerras — Chef d'orchestre

Orchestre de l'ORTF

Erich Leinsdorf — Chef d'orchestre

Programme

Elisabeth Schwarzkopf chante Richard Strauss et son rôle fétiche de la Maréchale : un enchantement.

Richard Strauss est le fil conducteur de ce film à travers deux de ses interprètes. À commencer par la soprano allemande, Elisabeth Schwarzkopf, dont la carrière a été étroitement liée à l'auteur du Chevalier à la Rose, depuis sa première Zerbinette d'Ariane à Naxos, qui marque ses véritables débuts en 1944 à Vienne, jusqu'aux Quatre derniers lieder. En 1946, elle signe un contrat exclusif avec EMI grâce à son agent et futur mari Walter Legge, producteur dont le nom est lié à l'âge d'or du disque.

Le rôle fétiche de Schwarzkopf, c'est la Maréchale du Chevalier à la rose. Avec ce rôle, elle fait ses premiers essais à Milan en 1952 aux côtés de Karajan et part à la conquête de l'Amérique. C'est celui qu'elle conservera lorsqu'à quarante-cinq ans elle décide de limiter les personnages qu'elle chante sur scène. C'est précisément celui-là qu'elle choisit en 1961 pour la télévision britannique sous la direction de Charles Mackerras avec le London Philharmonia Orchestra. Inutile de dire combien elle le maîtrise, combien elle le magnifie. Elle est la Maréchale.

Richard Strauss toujours, Le Chevalier à la Rose encore, mais dans une version orchestrale, la Grande Suite d'orchestre publiée en 1945 et dont on ignore l'auteur. C'est cette œuvre que nous donne à entendre en 1969, avec l'Orchestre de l'ORTF, le chef autrichien Eric Leinsdorf, grand connaisseur du répertoire germanique.

Si le ténor Julius Patzak, autrichien lui aussi, a été un évangéliste incomparable des Passions de Bach, il n'est pas à proprement parler un spécialiste de Strauss, sauf dans le domaine du lied dont il a parcouru presque toute la littérature. Invité par Gerald Moore dans cette même émission de la BBC où se sont produits Ludwig et Fischer-Dieskau, il chante en 1959 Zueignung, premier des lieders Opus 10 de Richard Strauss. Puis Gerald Moore et lui font un clin d'œil à un autre Strauss, Johann junior, avec un extrait de son opérette la Veuve Joyeuse. Changement de registre.

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