Aurélien Pascal et Pierre-Yves Hodique jouent Beethoven, Poulenc et Popper

L'association Flâneries Musicales de Reims, fondée en 1990, a pour vocation de promouvoir la musique dans Reims et ses environs. D'une grande exigence artistique, le festival réunit de jeunes musiciens parmi les meilleurs de leur génération au cours de son cycle de concerts « Débuts ». Depuis 2012, medici.tv s'associe à ce rendez-vous musical estival pour retransmettre les prestations de ces jeunes talents.

Lauréat à 11 ans du premier Concours Rostropovitch Junior de Paris, le violoncelliste Aurélien Pascal a récemment reçu le Grand Prix du Concours International Emanuel Feuermann de Berlin et poursuit ses études au Conservatoire National Supérieur de Paris dans la classe de Philippe Muller. Il a déjà fait sensation lors de grands festivals de musique classique en Europe. À ses côtés on retrouve le jeune pianiste virtuose Pierre-Yves Hodique, auréolé en 2011 du Prix du meilleur pianiste accompagnateur au Concours International Tchaïkovski à Moscou. Il est également l'accompagnateur favori de l'étoile montante du violoncelle Edgar Moreau ; plusieurs de leurs concerts en duo ont notamment été retransmis en direct sur medici.tv. Au Conservatoire de Paris où il a été admis à l'unanimité en 2008 après un brillant baccalauréat général et des études en musicologie, Pierre-Yves Hodique reçoit les enseignements de Jean-François Heisser et Marie-Josèphe Jude.

Aurélien Pascal et Pierre-Yves Hodique interprètent la Sonate pour violoncelle et piano en la majeur, op. 69 de Beethoven, un sommet du répertoire de chambre du compositeur, qu'il dédia en 1808 à son grand ami le baron Von Gleichenstein. C'est ensuite le compositeur Francis Poulenc qui est mis à l'honneur avec sa Sonate pour violoncelle et piano FP 143 dont il composa les premières esquisses en 1940 et qu'il dédia au violoncelliste Pierre Fournier. Le concert se clôt avec une partition du compositeur Romantique austro-hongrois David Popper, la Fantasie über das Kleinrussiche Lied, ayant vécu au tournant des 19e et 20e siècles et dont le chef d'orchestre Hans von Bülow admirait le « ton magnifique et l'incomparable technique ».