Coppél-i.A. de Jean-Christophe Maillot, musique de Bertrand Maillot d'après Léo Delibes
Les Ballets de Monte-Carlo
Casting
Jean-Christophe Maillot — Chorégraphe, création lumières, dramaturgie
Aimée Moreni — Conseiller aux décors et costumes, scénographie
Samuel Thery — Création lumières
Geoffroy Staquet — Dramaturgie
Lou Beyne — Coppél-I.A.
Matèj Urban — Coppélius
Anna Blackwell — Swanilda
Programme
Dans un monde transhumaniste fasciné par la machine et l’intelligence artificielle, quelle est la place de l’imperfection? Avec Coppel-i.A, Jean-Christophe Maillot revisite l’un des ballets les plus célèbres de la période romantique, Coppélia sur une musique de Léo Delibes, et questionne notre rapport actuel au désir.
Swanilda et Frantz sont fiancés, mais ce dernier semble attiré par l’étrange fille du docteur Coppélius. Swanilda s’introduit dans l’atelier du savant et découvre que celle qui passe pour une jeune fille est en fait un automate. Semblable à Pygmalion, Coppélius a construit un autre idéalisé, automatisé au point d’atteindre la perfection déshumanisée, qui fascine le jeune amant : c’est l’argument du livret de Charles Nuitter, inspiré de la nouvelle « L’homme au sable » d’E. T. A. Hoffman, qui constitue Coppélia. Si cette histoire est un mythe fantastique au XIXe siècle, elle prend des accents beaucoup plus réalistes de nos jours, et Jean-Christophe Maillot y voit matière à moderniser le ballet. Avec l’aide de son frère Bernard Maillot, qui remixe la musique de Delibes, il fait évoluer ces nouveaux personnages issus de notre monde moderne dans des décors et costumes épurés, ou le blanc règne, et transforme Coppélia en Coppel-i.A., automate artificiel qui pourrait bien devenir un jour notre quotidien.
