
L’intégrale de L’Anneau du Nibelung de Wagner
Faites l’expérience de cette épique saga dans les conditions voulues par le compositeur lui-même : en direct, et dans son intégralité !
L’événement d’une vie, à l’Opéra de Zurich…
Découvrez l’épique tétralogie de Wagner et plongez dans son fantastique univers...
Les personnages
Rencontrez les dieux, les héros, et les antagonistes de L'Anneau du Nibelung de Wagner
Les Dieux

Wotan
Roi des dieux, également connu sous le nom de Der Wanderer

Fricka
Femme de Wotan, déesse du mariage

Freia
Sœur de Fricka, déesse de la jeunesse et de la beauté

Loge
Dieu du feu

Donner et Froh
Dieu du tonnerre et dieu du printemps
Les Demi-Dieux

Brünnhilde
Fille préférée de Wotan, cheffe des Walkyries

Les Walkyries
Filles immortelles de Wotan, amazones qui aident les héros dans leurs quêtes

Les Filles du Rhin
Ondines du fleuve, créatures sirènes gardiennes de l’or du Rhin

Les Nornes
Filles d’Erda qui voient le passé, le présent et le futur, et tissent la corde du destin
Les Mortels

Siegmund
Fils de Wotan et d’une mortelle, frère jumeau de Sieglinde

Sieglinde
Fille de Wotan et d’une mortelle, sœur jumelle de Siegmund

Hunding
Époux de Sieglinde, chef d’un clan ennemi

Siegfried
Fils de Siegmund et Sieglinde, « celui qui ignore la peur »

Gunther
Roi des Gibichungs

Gutrune
Sœur de Gunther

Hagen
Demi-frère de Gunther et Gutrune, et conseiller du premier (également fils d’Alberich)
Autres créatures

Alberich
Nain Nibelung qui dérobe l’or du Rhin

Mime
Nain Nibelung, frère d’Alberich et père adoptif de Siegfried

Fasolt et Fafner
Géants engagés par Wotan pour construire le Walhalla, la forteresse des dieux (Fafner est aussi un dragon !)

L’Oiseau de la forêt
Chante à Siegfried l’histoire de Brünnhilde, plongée dans un sommeil éternel au sommet d’une montagne
Un égocentrique, un génie ou un artiste exceptionnellement ambitieux ? En plus d’avoir écrit lui-même les livrets des quatre opéras de sa tétralogie, Wagner s’est surpassé en tant que compositeur pour concevoir sa sublime partition. Voici comment :

Pour décrire les scènes et les personnages avec le plus de précision possible, Wagner a souvent intégré des instruments atypiques dans ses formations orchestrales. Avant même que Tchaïkovski n’inclue ses fameux canons dans L’Ouverture solennelle 1812, Wagner sollicita 18 véritables enclumes dans L’Or du Rhin (que vous pouvez entendre dans la troublante transition entre les Scènes II et III, au cours de laquelle les dieux descendent dans le Nibelheim, sorte d’Enfers dans lesquelles demeurent les Nibelung – des nains forgerons réduits en esclavage par le terrible Alberich).\n\n Mais ce n’est pas tout ! Pour Wagner, aucun des instruments de son époque ne semblait pouvoir évoquer dignement la forteresse des dieux (le Walhalla). Il s’adressa alors à Adolphe Sax (créateur du saxophone) pour lui commander une sorte d’hybride entre le tuba, le cor et le trombone, connu de nos jours sous le nom de « tuba wagnérien ». Cet instrument fut plus tard utilisé par d’autres compositeurs comme Bruckner, mais c’est dans les premières notes de la Scène II de L’Or du Rhin qu’il fit sa plus remarquable apparition.