Opéra

Claude de Thierry Escaich

Olivier Py (mise en scène), Jérémie Rhorer (direction) – Avec Jean-Sébastien Bou (Claude), Jean-Philippe Lafont (Le Directeur), Rodrigo Ferreira (Albin)...

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Casting

Olivier Py — Mise en scène

Pierre-André Weitz — Décors et costumes

Bertrand Killy — Création lumières

Daniel Izz — Chorégraphe

Jean-Sébastien Bou — Claude

Jean-Philippe Lafont — Le Directeur

Laurent Alvaro — L'Entrepreneur / Le Surveillant Général

Rodrigo Ferreira — Albin

Laurent Alvaro — L'Entrepreneur / Le Surveillant Général

Rémy Mathieu — Premier personnage / Premier Surveillant

Philip Sheffield — Deuxième personnage / Deuxième Surveillant

Loleh Pottier — La Petite fille

Anaël Chevallier — La Voix en écho

Yannick Berne — Premier détenu

Paolo Stupenengo — Deuxième détenu

Jean Vendassi — Troisième détenu

David Sanchez — Serra L'avocat

Programme

C'est un court roman de Victor Hugo publié en 1834, Claude Gueux, qui sert d'argument au premier opéra de Thierry Escaich. Poussé au crime par la misère, Claude, un canut, est incarcéré à Clairvaux où il se lie d'une amitié fraternelle avec son compagnon de cellule, Albin. Placé en cellule séparée, Claude, pour se venger, commet l'irréparable : il assassine le directeur de la prison avant d'être guillotiné à l'issue d'un procès expéditif. Sur cette trame, l'ancien garde des sceaux Robert Badinter établit un livret aussi fluide que limpide : seize courtes scènes s'enchaînent, encadrées d'un prologue et d'un épilogue.

La mise en scène souligne la dimension sociale et politique présente dans le roman. Le chœur se voit également investi d’une fonction politique : les textes d'Hugo sont subtilement insérés dans le cours de l'action. Ce livret polyphonique a su inspirer au compositeur une partition d'une extrême densité, portée par un vaste orchestre, un orgue et un accordéon. Autant d'ingrédients qui alimentent des textures et des mouvements prenants et intrigants. Véritable personnage principal, l'orchestre est conduit d'une main de fer par Jérémie Rhorer à travers un ensemble de rythmes pulsés (métaphores des machines sur lesquelles travaillent les détenus) rappellant l’horreur carcérale qui est dénoncée. Un fabuleux opéra cathartique qui rend honneur à son immense auteur.

Photo : © Stofleth

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