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Le Concert d'une nuit d'été

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Programme

Le concert « Une nuit d'été » s'est tenu dans un endroit à couper le souffle, le château de Shoenbrunn à Vienne en Autriche, avec l'un des meilleurs orchestres au monde, le Philharmonique de Vienne et un programme surprenant ayant pour leitmotiv la bande originale de Star Wars.

Le Maestro Franz Welser-Möst était à la direction. Quelques cent mille personnes ont assisté à ce concert retransmis sur plus de soixante chaînes de télévision dans le monde entier. Lune, Planètes et Étoiles «  était le thème de cet évènement dont la préparation a été à la hauteur du succès. Le programme était varié mais peu conventionnel pour un orchestre traditionnel comme le Philharmonique de Vienne.

C'est le résultat d'une politique culturelle spécifique comme l'explique l'altiste Heinrich Koll: « Nous avons essayé d'apporter quelque chose de très populaire aux gens qui n'ont pas l'habitude d'assister à des concerts. C'est amusant pour nous de faire quelque chose de différent une fois par an, comme Star Wars. Les traditionnelles valses viennoises faisaient elles aussi partie du spectacle. » Si la tradition est l'un des piliers de l'orchestre autrichien, ce dernier sait aussi jouer d'éléments spécifiques, de la ville elle-même, synonyme de musique, à l'engagement de ses musiciens.

Pour Ian Bousfield, le trombone principal de l'Orchestre philharmonique de Vienne, « Il n'y a rien musicalement dans le monde entier de comparable à Vienne. Vienne est une planète musicale. La musique est jouée à Vienne comme un dialecte, comme un accent, comme une cadence. C'est indéfinissable, c'est juste la beauté qui est créé dans l'instant. » La résidence d'été de la dynastie des Habsbourg est un endroit extraordinaire et une succession de défis pour des musiciens. « C'est un concert en plein air, et c'est parfois difficile », explique Heinrich Koll. « Nous jouons dans la direction du château de Shoenbrunn et il y a un fort écho. Après chaque fortissimo la musique revient à nous et frappe dans ce que nous jouons après. Mais être assis là, face à une foule immense, c'est comme être un roi qui donne à son peuple ». Et Ian Bousfield de rajouter: « Chaque fois que nous sommes assis sur l'estrade, les musiciens seraient prêts à mourir pour jouer même la plus petite des notes. Il n'y a pas de fonctionnaires ici. Il n'y a pas des gens qui font leur boulot, ce n'est pas un travail, c'est une vie ! Le Philharmonique de Vienne n'a pas oublié que la musique est une forme d'art de la communication, et chaque fois qu'ils sont assis sur l'estrade, les musiciens essayent d'entrer en connexion avec le public, et c'est comme si ce dernier avait l'impression que l'orchestre lui parlait musicalement ».

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