Concert

Tugan Sokhiev dirige Berlioz : La Damnation de Faust

L'Orchestre national du Capitole de Toulouse au Musikverein de Vienne.

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Casting

Orchestre National du Capitole de Toulouse

Singverein der Gesellschaft der Musikfreunde in Wien

Tugan Sokhiev

Olga Borodina — Marguerite

Bryan Hymel — Faust

Alastair Miles — Méphistophélès

René Schirrer — Brander

Programme

Suivez l'Orchestre national du Capitole de Toulouse et son directeur musical Tugan Sokhiev dans l'une des plus belles salles de concert d'Europe : le Musikverein de Vienne.

Pour fêter la nomination de Tugan Sokhiev à la tête du Théâtre du Bolchoï, medici.tv vous propose de redécouvrir ce magnifique concert donné à Vienne il y a tout juste un an. Le chef russe, élève de Valery Gergiev et directeur musical de l'Orchestre National du Capitole de Toulouse, y dirigeait La Damnation de Faust de Berlioz. Inspirée par la fameuse pièce de Goethe, l'œuvre est servie par les voix d'Olga Borodina (que vous aviez pu entendre avec l'orchestre en décembre 2011), Bryan Hymel, Alastair Miles et René Schirrer.

Faust est un homme en proie au « mal du siècle », ce fameux sentiment d'insatisfaction qui caractérisa la génération du premier 19e siècle. Son érudition le ronge ; son esprit ne laisse pas de place au rêve ; son impiété le tourmente (c'est un sujet récurrent chez les Romantiques, magnifiquement exprimé par Musset dans Rolla). Méphistophélès, incarnation terrestre du Malin, vient à sa rencontre et lui propose de l'aider à retrouver la paix et à connaître la douceur de l'amour :

    Je te donnerai tout, le bonheur, le plaisir,
    Tout ce que peut rêver le plus ardent désir !
    [...] Partons donc pour connaître la vie.
    Et laisse le fatras de la philosophie !

Usant de magie, le démon, aidé de créatures fantastiques, livre une jeune femme à Faust : la douce Marguerite. Les amants s'unissent dans un tendre duo : « L'amour s'est emparé de mon âme ravie », disent-ils l'un et l'autre. Mais « Le ver est dans le fruit, le réveil dans le rêve » (Verlaine) : pour éviter la fureur de sa mère et les commérages des voisins, ils doivent se séparer. Le lendemain, Méphistophélès apprend une terrible nouvelle à Faust : Marguerite, qui faisait usage d'un breuvage pour endormir sa mère lors de ses entrevues avec Faust, a empoisonné celle-ci avec le poison, et se trouve en prison. Méphistophélès promet de la sauver si Faust « sign[e] [s]on serment de [l]e servir demain ». Mais alors que Faust vient de vendre son âme au diable, il est conduit non pas vers sa bien-aimée, mais tout droit en enfer. L'œuvre de Berlioz s'achève sur une vision apocalyptique où le sang pleut à flots, les squelettes dansent, et les lacs sont en feu. Marguerite, elle, « âme naïve que l'amour égara », monte au ciel.

Si la partition comporte des pièces aujourd'hui populaires, comme la Marche hongroise de la première partie, ou la romance « D'amour l'ardente flamme » interprétée par Marguerite dans la quatrième partie, l'œuvre jouée dans son intégralité demeure relativement rare au concert. Une raison supplémentaire pour ne pas manquer cet événement !

Crédits

Ce concert a fait l'objet d'une première diffusion sur medici.tv en février 2013.

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