Concert

Trois chefs d'œuvre de Ravel, Chausson et Françaix — Avec Yura Lee, Kristin Lee, Richard O'Neill, Nicholas Canellakis, Arnaud Sussmann et Wu Han

La Société de musique de chambre du Lincoln Center

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Casting

Yura Lee — Violoniste

Kristin Lee — Violoniste

Richard O'Neill — Altiste

Nicholas Canellakis — Violoncelliste

Yura Lee — Violoniste

Wu Han — Pianiste

Wu Han — Pianiste

Arnaud Sussmann — Violoniste

Kristin Lee — Violoniste

Yura Lee — Violoniste

Richard O'Neill — Altiste

Nicholas Canellakis — Violoncelliste

Programme

Les habitués des concerts de la Chamber Music Society se souviendront du dernier programme de Debussy et Ravel à Alice Tully Hall. Cette soirée ouvre cependant plus largement le spectre de la musique de chambre, du XIXe siècle à la période de création explosive qui s’étend entre les deux guerres.

Grand technicien doué d’une imagination prolifique, Jean Françaix a écrit pour toutes les combinaisons d’instruments. Son Trio à cordes dédié au célèbre trio Pasquier est d’inspiration enjouée, primesautière. Les deux mouvements extrêmes, rythmiques et dansants, s’opposent aux deux centraux d’une atmosphère plus tendre et transparente. Vient ensuite la Tsigane de Ravel, largement inspirée par la violoniste Jelly d’Arányi dont il était fasciné et où l'on entend quelques échos de l’Enfant et les sortilèges, composée à la même période. L’œuvre est un ensemble de variations librement improvisées juxtaposées sans développement, et qui sollicite tous les pièges pour un violon virtuose : pizzicatos, glissandos, doubles cordes, harmoniques rapides etc. Le Grandioso répété en une péroraison ample et mouvementée permet à l’instrument soliste de se livrer à sa furia toute « tzigane ». L’expression y est constamment ambigüe, entre engagement et parodie. Enfin, le Concerto pour piano, violon et quatuor à cordes de Chausson est une des œuvres que le compositeur nous a laissées avant une chute mortelle à bicyclette, à 44 ans. Il y réussit une union étroite et parfaite entre le système harmonique de son maître César Franck et l’univers rythmique allégé de Fauré. Le critique musical Pierre Lalo dira qu’elle est « l’une des œuvres les plus considérables et les plus intéressantes qu’on ait en ces dernières années écrites pour la musique de chambre. »

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