Écoutez de merveilleuses contraltos sur medici.tv !

Une contralto, qui possède la tessiture féminine la plus grave, est capable d'interpréter un répertoire très varié, allant des femmes fatales aux voix sombres et sensuelles aux duos harmonieux qui atteignent les mêmes hauteurs que les ténors les plus aguerris. Malgré leur exceptionnelle polyvalence, les contraltos de la musique classique occidentale occupent rarement le devant de la scène. L'opéra place souvent les sopranos (d'ailleurs, ne manquez pas de découvrir notre playliste sur les sopranos légendaires !) et les mezzo-sopranos sous les feux de la rampe, reléguant les contraltos à des rôles de « sorcières, de méchantes et de personnages masculins ». Il n'est pas surprenant que le timbre riche et sonore d'une contralto ait été considéré comme moins apte à incarner la féminité délicate et innocente qui prévalait dans les opéras des époques passées. Dans le domaine de la musique populaire, cependant, les chanteuses contraltos ont connu une ascension fulgurante, et des artistes comme Beyoncé, Billie Holiday, Mariah Carey et Alicia Keys exploitent de manière experte les profondeurs de leur gamme vocale grave, produisant des effets extraordinaires. Nous avons sélectionné nos rôles préférés pour vous faire découvrir cette voix rare et parfois négligée : venez explorer les myriades de nuances des contraltos sur medici.tv, la meilleure plateforme de streaming de musique classique !

Découvrez l’histoire de la voix de contralto sur medici.tv

La voix de contralto n'est apparue dans les théâtres baroques qu'au 17e siècle ; auparavant, les rôles qu’elle incarnait étaient confiés à des garçons ou à des hommes qui imitaient artificiellement le son de la voix féminine (la voix de falsetto, associée aujourd'hui aux contre-ténors) jusqu'à ce que, vers le milieu du 16e siècle, les premières voix de castrats commencent à apparaître. Pendant longtemps, les femmes n’eurent pas le droit de chanter à l'église, ce qui eut des effets prolongés sur le développement de l'art vocal, même dans des contextes profanes. Pendant une grande partie du 17e siècle, cette tessiture a été limitée aux rôles de vieilles femmes, souvent assoiffées d'amour et disposées à prodiguer des conseils peu scrupuleux à la maîtresse de maison. En effet, les contraltos ont d'abord été considérées par les compositeurs d'opéra comme un timbre grotesque et ignoble, une sorte de parodie de l'art du bel canto, dépourvu d'ornementation et de goût stylistique. L'exception à la règle est cependant représentée par le personnage d'Arnalta dans Le Couronnement de Poppée de Monteverdi, pionnier dans l'expérimentation des possibilités vocales de ces voix. Il s'agit d'un personnage véritablement complexe, auquel est confié le célèbre air « Oblivion soave ». Peu à peu, vers la fin du siècle, de nouveaux rôles et de nouvelles opportunités sont apparus pour les chanteuses contraltos : Francesca Vanini Boschi, une dame de Bologne, commanda à Haendel des arias qui correspondaient à sa tessiture dans les deux opéras Agrippina et Rinaldo, et Antonia Margherita Merighi a été principalement engagée par des compositeurs tels que Vivaldi, Porpora, Vinci et Haendel. Cependant, la première contralto « divine » a été Vittoria Tesi Tramontini, rendue célèbre par l’étendue de son registre, en particulier dans le registre grave. C'est certes grâce à ces pionniers du chant lyrique que les chanteuses contraltos ont réussi à s'imposer progressivement dans le monde de la musique classique, mais c'est l'abandon définitif de la pratique barbare de la castration entre la fin du 18e siècle et le début du 19e siècle qui a joué un rôle décisif pour leur pleine implication. Les contraltos et les sopranos masculins disparaissant définitivement de la scène, et il faut alors trouver ceux qui pourraient les remplacer : les chanteuses contraltos ! Le musicologue Rodolfo Celletti décrit cette transition : « Rossini est l'un des compositeurs qui en est le plus conscient ; en effet, les capacités expressives des voix de castrats lui ont toujours manqué, plus encore que leur virtuosité. Concrètement, cependant, il doit combler le vide laissé par l'exode des sopranistes et des contraltistes et, comme d'autres compositeurs, il penche pour la solution des femmes dans les rôles masculins ». Bien que les chanteuses contraltos soient encore liées aux rôles masculins, on assiste à une renaissance soudaine, et donc à une période dorée de la popularité de la voix de contralto dans la première partie du 19e siècle : les principaux compositeurs d'opéra de l'époque écrivent des parties significatives pour cette tessiture, en premier lieu Rossini, mais aussi Mayr et Paër, Meyerbeer, Donizetti, et Mercadante. Malgré l'épanouissement des rôles de contralto à travers le succès des productions de Rossini pour ce type de voix, l'avènement du romantisme entraîne une rapide éclipse de la voix de contralto. Parallèlement, pour la première fois dans l'histoire de l'opéra, la voix de mezzo-soprano devient une tessiture à part entière : elle se juxtapose à la soprano, devenant souvent son antagoniste ou, dans les cas les plus heureux, une protagoniste. Malgré une certaine indifférence généralisée à l'égard de la voix de contralto, de célèbres interprètes ont su défendre avec fierté l'honneur d'une voix au timbre distinctif, riche et profond, qui réchauffe le cœur des mélomanes du monde entier !

Les plus grandes contraltos vous attendent sur medici.tv !

Aujourd'hui, sur medici.tv, la meilleure plateforme de streaming de musique classique, vous pouvez vous immerger dans les différentes couleurs du registre vocal féminin le plus grave : partez à la découverte des rôles pour contralto les plus célèbres ! Vous assisterez à des interprétations extraordinaires de personnages pour contralto qui ont marqué l'histoire de la musique classique : la surprenante prestation de Ruxandra Donose dans le rôle principal de La Cenerentola de Rossini ; les tons sombres et mystérieux de la voyante Ulrica dans Un ballo in maschera de Verdi ; l'interprétation en travesti de Maffio Orsini dans Lucrezia Borgia de Donizetti, un drame aux teintes machiavéliques. Découvrez aussi l'interprétation de Marie-Nicole Lemieux dans le rôle de Quicky du Falstaff de Verdi, dans la splendide mise en scène de Richard Jones pour le Festival de Glyndebourne ; et bien d'autres airs et rôles fascinants ! Les contraltos sont à l'honneur sur medici.tv, et c’est l'occasion unique de découvrir une tessiture vocale extraordinaire et souvent sous-estimée à l'opéra, au premier rang des salles de concert les plus célèbres du monde entier ! Découvrez la fonction du registre de poitrine essentiel à cette tessiture : écoutez des airs et des chansons qui mettent en valeur la véritable profondeur de la tessiture de contralto. Que vous soyez un passionné de chant ou simplement un amoureux de la musique, cette voix unique vous réserve bien des surprises !