Julia Varady

Elle est pourtant engagée en 1968 à l'Opéra de Frankfort, par Christoph Van Dohnanyi, puis s'installe à l'Opéra de Munich où elle aborde un éventail considérable de rôles : de Vitellia (La Clémence de Titus) à Lady Macbeth (Macbeth), de Santuzza (Cavalleria Rusticana) à Violetta (La Traviata), et certains rôles wagnérien comme celui de Santa (Le Vaisseau fantôme). Sa carrière s'étend alors sur les scènes les plus prestigieuses de Berlin, Londres, Milan ou New York.

Julia Varady décide de quitter la scène en 1998 pour se centrer dès lors sur l'art du lied, art où elle poursuit son exigence du texte et de sa mise en musique. L'enseignement constitue, de même, une part importante de son activité et Julia Varady s'y consacre lors de masterclasses publiques données à Berlin, Karlsruhe ou Stuttgart. En marge d'une médiatisation bruyante, Julia Varady approfondit jusqu'à la perfection chacun de ses rôles et ne poursuit qu'une exigence : restituer l'originalité et l'intégrité de la partition.