Rameau, le théoricien incontournable de la période baroque
Jean-Philippe Rameau attribuait une grande importance à ses travaux théoriques. En 1722, il publie son ouvrage majeur, le Traité de l’harmonie réduite à ses principes naturels, dans lequel il présente la musique comme une science. Pour Rameau, c'est « la nature » même qui fonde sa théorie, la mélodie procédant naturellement de l'harmonie.
L'envol du compositeur Jean-Philippe Rameau
Pour les 50 ans du compositeur, sa carrière prend un autre tournant. Si Jean-Philippe Rameau n'avait en effet à ce jour écrit que quelques motets, cantates et recueils de pièces pour clavecin, l'Académie de musique représente en 1733 Hippolyte et Aricie, sa première tragédie lyrique. Six ans plus tard, quatre chefs-d'œuvres avaient vu le jour : Les Indes galantes (1735), Castor et Pollux (1737), Les Fêtes d'Hébé et Dardanus (1739).
Rameau, le « Compositeur du cabinet du roi » controversé
En 1745, Rameau travaille avec Voltaire pour les ballets La Princesse de Navarre et Le Temple de la Gloire. C'est également l'année où Jean-Philippe Rameau devient le musicien officiel de la cour du roi Louis XV, bien que sa musique ne soit pas saluée par tous : une querelle s'installe entre ramistes et lullistes, qui craignent que Rameau éclipse le répertoire traditionnel et surtout les œuvres de Lully, considéré comme le père de l'opéra français. Peu de temps après, en 1764, Jean-Philippe Rameau meurt à Paris.