© Étienne Carjat (1865)
Fils de musiciens, Gioachino Rossini travaille le chant et l’harmonie à Bologne sous la férule de l’abbé Mattei. Passionné par le théâtre, il fait représenter, alors qu’il n’a que 18 ans, son premier opéra buffa à Venise, La Cambiale di matrimonio. En 1813, la création de Tancrède lui ouvre les portes du succès et fait de lui le maître incontesté de la scène lyrique italienne jusqu’à l’arrivée de Gaetano Donizetti dans les années 1820. Grand travailleur, Rossini enchaîne les œuvres de manière effrénée. Le Barbier de Sévillle, Otello, La Donna del Lago sont les témoins de cette boulimie joyeuse, de cette écriture musicale alerte, virtuose et frémissante. À partir de 1824, Rossini se fixe à Paris, compose son dernier opéra Guillaume Tell (1829) et garde le silence musical pendant les trente-six dernières années de sa vie.
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Avec Mariella Devia (soprano) et Massimiliano Pis…
