chef d'orchestre

Carlo Maria Giulini

May 9, 1914 - Barletta (Italie) — June 14, 2005 - Brescia (Italie)

Biographie

Carlo Maria Giulini est né à Barletta le 9 mai 1914 dans les Pouilles, au sud de l'Italie. Il meurt le 14 juin 2005 à Brescia en Lombardie. En 1930, il étudie l'alto et la composition à l'Académie Sainte-Cécile de Rome etdevient en 1934 alto dans l'orchestre Augusteo. Il rencontre Otto Klemperer, Richard Strauss, Igor Stravinski, Wilhelm Furtwängler, Pierre Monteux. Le chef Bernardino Molinari lui donne des cours particuliers.

Pendant la guerre, Carlo Maria Giulini est envoyé en République Tchèque. Il déserte et rejoint Rome en 1942. A la fin de la guerre, il donne son premier concert, la Quatrième Symphonie de Brahms. Il devient en 1946 directeur musical de la RAI à Rome et fonde en 1950 l'Orchestre de la RAI de Milan. Toscanini entend pour la première fois Carlo Maria Giulini à la radio. Il dirige « Il mondo della luna » de Haydn. Le maestro italien le présente à Victor de Sabata. Carlo Maria Giulini devient son assistant à la Scala de Milan avant d'en prendre la direction de 1953 à 1956. Il enregistre en 1955 La Traviata de Verdi avec Maria Callas et Renata Tebaldi, mise en scène par Luchino Visconti.

En 1968, las du manque de temps et de préparation, Carlo Maria Giulini arrête le lyrique pour se consacrer aux oeuvres orchestrales et symphoniques. Debussy, Ravel, Bach, Mozart, Beethoven, Brahms, Dvorak, Brückner, Mahler... Carlo Maria Giulini va enregistrer de nombreux concertos et symphonies dont la Symphonie n°9 de Dvorak avec l'orchestre philharmonique de Londres et la Symphonie n°9 d'Anton Bruckner avec l'orchestre philharmonique de Vienne en 1988.

Il prend la direction successive de l'orchestre symphonique de Chicago de 1969 à 1978, la direction de l'Orchestre Symphonique de 1973 à 1976 et le poste de directeur musical de l'Orchestre philharmonique de Los Angeles de 1978 à 1984. C'est à Los Angeles qu'il renouera avec le lyrique avec son interprétation très personnelle de Falstaff de Verdi.

Frédéric Neff