Le Boléro de Béjart, musique de Ravel

Mettant la magnifique Maïa Plissetskaïa à l’honneur, cette interprétation du Boléro est donnée près de deux décennies après la première, en 1960, de ce qui est devenu l’une des chorégraphies les plus célèbres de Béjart. La présence « hypnotisante » de la danseuse, alors âgée de 50 ans, était « absolument captivante », selon le New York Times.

La chorégraphie, écrite en 1928, est construite sur une mélodie dont la forme simple est reprise en boucle par l’orchestre selon des combinaisons différentes, déployée la richesse de ses timbres. Un long crescendo aboutit alors une quasi extase sonore. Comme en miroir de cette structure, la chorégraphie de Béjart met en scène un personnage unique, une (la ?) femme, au centre d’un collectif masculin qui l’entoure, l’observe, l’imite, l’admire et la traque – une montée en tension progressive qui finit par nous envoûter !