Opéra

L'Italienne à Alger de Rossini

Toni Servillo (mise en scène), Riccardo Frizza (direction) — Avec Christianne Stotijn (Isabella), Maxim Mironov (Lindoro), Marco Vinco (Mustafà) ...

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Casting

Toni Servillo — Mise en scène

Christianne Stotijn — Isabella

Maxim Mironov — Lindoro

Marco Vinco — Mustafà

Ruben Drole — Haly

Giorgio Caoduro — Taddeo

Sabina Willeit — Zulma

Arnold Schönberg Choir

Mahler Chamber Orchestra

Riccardo Frizza — Chef d'orchestre

Programme

« Une folie organisée et complète » : il est difficile de trouver des mots plus justes que ceux de Stendhal pour qualifier cette farce surréaliste que Rossini composa en une petite vingtaine de jours. Dans la comédie loufoque qu’est L’Italienne à Alger se croisent l'esprit Dada et le buffo de l’opéra italien –  que synthétise en quelques instants magiques un concert d’onomatopées (« ding-ding, tac-tac, croa-croa, boum-boum »). Le rythme effréné des deux actes – une anticipation des films de Chaplin et Buster Keaton – laisse aussi place à la tendresse dans les airs d’Isabella et de son fiancé Lindoro, ou encore au patriotisme qui enflamma le public vénitien de l’époque.

Mustafà veut changer d’épouse, ennuyé par Elvira. Il compte offrir celle-ci à son esclave Lindoro (Maxim Mironov), occupé quant à lui à quitter Alger pour retrouver sa fiancée Isabella (Christianne Stotijn) en Italie. C’est pourtant cette dernière, ne songeant qu’à revoir son Lindoro, qui fait le voyage jusqu’à Alger. Laissant croire à Mustafà qu’il l’a conquise, elle se joue en réalité de lui, excite le patriotisme des marins italiens, enivre la garde du bey d’Alger, et parvient à quitter les rives d’Alger avec Lindoro. Mustafà promet de rester fidèle à son épouse et de ne plus jamais approcher la moindre italienne. Capisce ?

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