Opéra

Fidelio de Beethoven

Mario Martone (mise en scène), Paolo Arrivabeni (direction musicale) – Jennifer Wilson (Leonore), Zoran Todorovich (Florestan)...

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Casting

Mario Martone — Mise en scène

Sergio Tramonti — Décors

Ursula Patzak — Costumes

Nicolas Bovey — Création lumières

Marcel Seminara — Chef de chœur

Jennifer Wilson — Leonore

Zoran Todorovich — Florestan

Franz Hawlata — Rocco

Cinzia Forte — Marzelline

Yuri Gorodetski — Jaquino

Thomas Gazheli — Don Pizarro

Laurent Kubla — Don Fernando

Xavier Petithan — 1er prisionnier

Alexei Gorbatchev — 2e prisionnier

Orchestre de l'Opéra Royal de Wallonie-Liège

Chœur de l'Opéra Royal de Wallonie-Liège

Programme

Le compositeur aux neuf symphonies et aux trente-deux sonates pour piano ne composa qu'un seul opéra, Fidelio. Œuvre chère à Beethoven, prônant la justice et l'amour, Fidelio subit toutefois de nombreuses révisions. Pas moins de neuf années, quatre versions de l'ouverture, deux librettistes et un remaniement complet de la structure générale furent nécessaires avant que le compositeur n'achève, en 1814, la version que l'on connaît aujourd'hui. Découvrez ici une production de l'Opéra Royal de Wallonie avec Jennifer Wilson dans le rôle de Leonore !

Lors de la première, Fidelio ne rencontra qu'un accueil mitigé. Il semblerait toutefois que l'orchestre n'ait pas été à la hauteur de la partition composée par le compositeur viennois. À cela s'ajoute certainement le fait que le parterre, composé d'officiers français de l'armée napoléonienne, n'était guère, en pleine période d'occupation militaire, le public idéal pour cette œuvre dénonçant l'exercice illégitime de la force et une justice arbitraire. De fait, la liberté et l'entraide sont les thèmes centraux de cet opéra d'inspiration révolutionnaire : la persévérance et l'amour d'une jeune femme parviennent à faire libérer un époux injustement condamné, à mettre fin à l'oppression exercée par un gouverneur tyrannique et cruel. Thèmes chers à Beethoven, la liberté et la fraternité donnent ainsi au final de cet opéra des accents idéalistes et passionnées qui annoncent l'Ode à la joie du dernier mouvement de la Neuvième Symphonie.

Aux côtés du directeur musical de l'Opéra Royal de Wallonie-Liège, Paolo Arrivabeni, le metteur en scène italien Mario Martone fait ici ses débuts sur la scène de l'institution musicale liégeoise. Un casting remarquable, porté par Jennifer Wilson dans le rôle de Leonore, incarne les protagonistes de cet hymne à la liberté.

Argument de Fidelio :

Florestan, ayant dénoncé les agissements illégaux du gouverneur Don Pizarro, est emprisonné dans les environs de Séville. Son épouse Leonore, décidée à sauver son époux, se déguise en homme et parvient, sous le nom de Fidelio, à s'introduire comme gardien dans l'établissement pénitentiaire. La visite prochaine du ministre Don Fernando inquiète Don Pizarro. Il décide alors d'éliminer son opposant politique, Florestan. Leonore-Fidelio, qui après avoir gagné la confiance du geôlier Rocco identifie le cachot où croupit son mari, s'interpose entre Florestan et le cruel gouverneur venu l'assassiner. L'arrivée providentielle du ministre Don Fernando, homme droit attaché à la justice, prévient in extremis l'exécution arbitraire du détenu. Le cruel Don Pizarro est condamné. Florestan est libéré et Leonore retire elle-même les chaînes de son époux.

Nouvelle coproduction Teatro Regio de Turin – Opéra Royal de Wallonie-Liège.

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