Jan Schmidt-Garre, avec sa série Belcanto : Les ténors de l'ère du 78 tours, nous fournit un témoignage précieux sur Caruso, grâce à de nombreux documents d'archives de qualité, à des interviews de ses amis, et au commentaire de professionnels tels que Jürgen Kesting (critique allemand, auteur de The Great Singers) ou Stefan Zucker (ténor américain).

Enrico Caruso, dès son plus jeune âge, chante dans les églises, en tant que contralto. Autodidacte, il perfectionne sa technique et est engagé, en 1897, dans La Bohème à Livourne. Puis c'est une série de représentations qui s'enchaînent, jusqu'en 1903, où il joue au Metropolitan Opera à New York, auquel il vouera une grande fidélité tout au long de sa vie. En effet, il y a donné plus de 600 représentations, c'est-à-dire la majorité de ses concerts.

Caruso a marqué l'histoire par son charisme, son talent, et son travail acharné. C'était une personnalité remarquable, et il fut le premier ténor de l'histoire à enregistrer ses interprétations, ce qui fit de lui une vedette du disque.

A la suite de ce documentaire, un second film analyse l'impact qu'eut l'invention du gramophone sur l'art des grands chanteurs de l'époque sur scène, et sur la perception qu'avait d'eux le public. Un document instructif !