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Christoph Eschenbach dirige Mahler, Symphonie n°1, « Titan »

Orchestre de Paris

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En partenariat avec Christoph Eschenbach, l'Orchestre de Paris et LGM

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Après des débuts difficiles, incomprise et accueillie avec froideur par le public et la presse, cette œuvre allait cependant s'imposer comme l'une des plus populaires de Mahler.

Du vivant même du compositeur, elle fut exécutée près d'une trentaine de fois, à Leipzig, Liège, Vienne, Munich, Düsseldorf, Prague, Bâle, Amsterdam, Brno, Saint-Pétersbourg, Genève, Strasbourg, New York, Stuttgart et Paris, la plupart du temps sous la direction du compositeur, mais aussi d'autres chefs tels Sylvain Dupuis, Oskar Fried, Arthur Nikisch, Hans Pfitzner, Arthur Bodanzky et Max von Schillings. C'est avec cette œuvre que Christoph Eschenbach et l'Orchestre de Paris ont inauguré la réouverture de la Salle Pleyel les 13 et 14 septembre 2006.

Symphonie en deux actes et plusieurs tableaux, « la » Titan est le manifeste d'un musicien aux colossales ambitions créatrices. Elle fut engendrée aux alentours de 1888. Le premier acte décrit le réveil de la nature, de bonne heure, le matin qui devient vite une sorte de danse florale. La partie suivante est un scherzo où l'orchestre paraît gonfler ses voiles. Le second acte débute par une marche funèbre inspirée des gravures du célèbre nancéen Jacques Callot. Mahler y fait déjà entendre sa prédilection pour le macabre et l'ironique, particulièrement sensible dans la traitement, sur le mode mineur, du canon de Frère Jacques. Le finale impétueux est annoncé par les sept cors avant de voir son tutti littéralement écrasé par le fracas des quatre timbaliers. Cette œuvre, signée d'un compositeur qui fut aussi l'un des plus grands chefs de son temps, offre à l'orchestre l'occasion de déployer tous ses moyens.

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