« C’était un obsédé de la beauté du son. Il cherchait un son rond, subtil, un son précis et rutilant. C’est une plénitude qu’on entend dans les nombreux enregistrements qu’il a faits avec l’Orchestre philharmonique de Berlin ». La docteure en sociologie Françoise Davoine évoque avec admiration le célèbre chef Herbert von Karajan dans sa collaboration avec l’orchestre berlinois. Leur osmose et leur recherche du son parfait s’expriment ici brillamment dans cette célèbre Symphonie n°2 de Brahms, séduisante et pleine de la sombre puissance caractéristique de l’œuvre du compositeur.