Dans la dernière symphonie de Beethoven, la Neuvième, Wagner voyait venir « la rédemption de la musique », il y lisait « l'évangile humain de l'art de l'avenir ». Les instruments y tendaient en effet la main au verbe poétique (les vers de l'Ode à la joie de Schiller), l'art des sons et celui des mots s'unissaient en vue d'un art total que Wagner appelait de ses vœux.
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