Concert

Teresa Berganza chante Mozart, Rossini et de Falla

Orchestre national de la RTF, Eugen Jochum (direction) - Orchestre Philharmonique de l'ORTF, Serge Baudo (direction) - Gerald Moore (piano)

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Casting

Teresa Berganza — Mezzo-soprano

Orchestre de l'ORTF

Eugen Jochum — Chef d'orchestre

Serge Baudo — Chef d'orchestre

Gerald Moore — Pianiste

Felix Lavilla — Pianiste

Programme

Diva sans l'être, musicienne avant d'être chanteuse, Teresa Berganza dans Mozart et Rossini, ses deux amours.

Musicienne accomplie et grande dame du chant, Teresa Berganza commence par étudier à Madrid le piano, l'orgue, l'harmonie et la composition. Mais, à huit ans elle se décide pour le chant. Berganza aura deux amours, Mozart et Rossini, qui lui offrent les rôles fétiches de sa carrière.

C'est avec Mozart qu'elle monte la première fois sur scène dans Così fan Tutte (Dorabella) au Festival d'Aix en Provence en 1957 : le monde lyrique l'acclame. Deux ans plus tard, l'Angleterre tombe à son tour sous le charme d'un Chérubin des Noces de Figaro qu'elle incarne à Glyndebourne et à Covent Garden. Puis, la Cenerentola de Rossini la consacre sous la baguette de Claudio Abbado, avec lequel elle grave également sa Rosine du Barbier de Séville.

Enregistrée à Paris en 1964 avec l'Orchestre National de l'ORTF dirigé par Eugen Jochum, elle campe avec une fougue toute juvénile Cendrillon et Chérubin, ces deux adolescentes dont le chant exprime le passage à l'âge adulte. Simplicité, aisance, naturel, tout ce qui fera les qualités de l'exceptionnelle carrière de Berganza, est déjà là dans sa présence lumineuse.

En 1964, de retour au Festival d'Aix accompagnée par son mari Felix Lavilla, elle chante ces merveilles d'un folklore bien vivant, de la tradition basque incarnée par Jesùs Guridi à la Catalogne matinée de culture antillaise chez Xavier Montsalvatge, en passant par les sérénades de Ferran Obradors.

Dorabella, puis Chérubin, Teresa Berganza sera aussi la Zerline du Don Giovanni immortalisé à l'écran par Joseph Losey. A cette galerie, elle ajoute l'un des plus beaux mezzos mozartiens, le Sextus de la Clémence de Titus dont elle interprète ici le touchant Parto, en 1967 Salle Pleyel accompagnée par Serge Baudo. Et puis la voilà en Angleterre intronisée à la télévision en 1960 par Gerald Moore. Belle comme le jour en ses vingt-cinq printemps, Teresa Berganza chante les Sept chansons populaires de Manuel de Falla, recueil qui emprunte ses thèmes aux diverses provinces de la péninsule ibérique.

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