Olli Mustonen

Il a collaboré avec les plus grands orchestres du monde, dont les orchestres philharmoniques de Berlin, Munich, New York, l'orchestre de Cleveland et celui de Chicago, sans oublier le Royal Concertgebouw. Il a également joué avec les chefs d'orchestre Ashkenazy, Barenboim, Blomstedt, Boulez, Chung, Dutoit, Eschenbach, Harnoncourt, Masur, Nagano, Oramo, Salonen et Saraste. Récemment, il a réalisé le cycle complet des Concertos pour piano de Bartók avec l'Orchestre Symphonique Écossais de la BBC, des concerts avec le BBC Symphony, l'Orchestre Philharmonique Royal de Stockholm, l'Orchestre National Philharmonique de Hongrie dirigé par Zoltán Kocsis et l'Orchestre de Paris dirigé par Paavo Järvi. Il a aussi été invité à jouer au Concert de Gala de la cérémonie de clôture du Winter International Arts Festival à Sotchi avec l'ensemble Moscow Soloists Chamber Orchestra dirigé par Yuri Bashmet. Cette saison, il jouera avec l'Orchestre du Gürzenich de Cologne, le Münchner Philharmoniker et l'Orchestre Philharmonique des Pays-Bas.

Récitaliste, Mustonen a joué dans les capitales mondiales de la musique : à L'Institut Frédéric Chopin de Varsovie, à Perm, à Saint-Pétersbourg, à Londres, à la Maison de Tampere, à Bruxelles, à Dresde, à Chicago, à New York, à Sydney. Cette saison, il entamera une vaste tournée de récitals en Suède et retournera à la Scala de Milan.

Rodion Shchedrin est un proche de Mustonen ; il lui a dédié son Concerto pour piano n°5 et l'a invité à jouer à l'occasion de ses 70e, 75e et 80e anniversaires de concerts. En 2013, le pianiste a interprété le Concerto pour piano n°4 de Shchedrin au Festival de la mer Baltique de Stockholm avec l'Orchestre du Théâtre Mariinsky dirigé par Valery Gergiev. En 2011, invité personnellement par Gergiev, il a eu l'honneur de clore le Festival de Pâques de Moscou ; sa performance a été retransmise dans toute la Russie.

Grand défenseur de la musique de Prokofiev, Mustonen enregistre actuellement l'intégralité de ses Concertos pour piano avec l'Orchestre Symphonique de la Radio Finlandaise dirigé par Hannu Lintu ainsi qu'un cycle complet de ses Sonates pour piano.

La composition est au cœur de l'interprétation pianistique de Mustonen. Pour lui, chaque représentation doit avoir la fraîcheur d'une première interprétation. S'il rappelle souvent la fameuse phrase de Mahler, « la tradition, c'est la paresse », il se méfie aussi des créations qui ne cherchent qu'à se démarquer de cette tradition. Son esprit avide de découvertes le pousse à explorer tout le répertoire, dépassant les canons établis.

Ces dernières années, Mustonen a dirigé ses deux grandes œuvres orchestrales en création mondiale : la Symphonie n°1, « Tuuri » avec l'Orchestre Philharmonique de Tampere en 2012 ; et la Symphony n°2, « Johannes Angelos » avec l'Orchestre Philharmonique d'Helsinki en 2014. Sous sa baguette, la Symphonie n°1 a été interprétée par l'Orchestre Symphonique de Melbourne, l'Orchestre Symphonique Tchaïkovski de la radio de Moscou, l'Orchestre Philharmonique d'Helsinki. En 2014, Mustonen a dirigé sa Sonate pour violon et orchestre en création mondiale avec l'Orchestre Symphonique de Melbourne. Cette saison, il dirigera sa Sonate pour violoncelle et orchestre, interprétée en création mondiale avec l'Orchestre de Chambre d'Australie.